Les offices de tourisme ruraux en réflexion

 

La loi Notre de 2017 a vu de nombreux regroupements d’offices de tourisme s’opérer en milieu urbain, littoral, montagne et rural. En Nouvelle-Aquitaine la part rural est prépondérante. Les regroupements de la compétence tourisme au niveau communautaire a permis l’émergence de structures plus grandes tout en gardant une large majorité de structures de plus petites tailles avec moins de 11 ETP et des villes centres de moins de 20000 habitants. Quel est leur portrait ?

Les POT : les petits offices de tourisme ruraux

Dès 2017, à l’initiative de Sébastien Mathieu, alors directeur de l’office de tourisme du Pays Mellois, un groupe de travail se constitue avec l’idée d’échanger sur des problématiques communes des offices de tourisme ruraux. L’objectif est alors de proposer des actions en rapport avec la thématique. Composé d’une dizaine de structures volontaires pour échanger, le groupe de travail s’est ainsi retrouvé à plusieurs reprises avec une méthodologie de travail définie à l’avance :

  • Temps 1 : faire connaissance, faire un état des lieux des « petits » Offices ruraux.
  • Temps 2 : faire émerger des problématiques et des enjeux spécifiques aux « petits » Offices ruraux.
  • Temps 3 : reformuler les éléments de diagnostic, les problématiques et les propositions vers la rédaction d’un document à présenter.
  • Temps 4 : finaliser la rédaction du document, préparer la présentation pour le Séminaire des directions de la MONA

Le groupe définit alors deux critères pour se définir comme un « petit office de tourisme rural » :

  • une ville centre de moins de 20 000 habitants.
  • Un office de tourisme avec moins de 11 ETP.

 

Un état des lieux significatif

En s’appuyant sur les données d’observation du réseau de la MONA pour les offices de tourisme ruraux avec moins de 11 ETP :

  • Les offices de tourisme ruraux avec moins de 11 ETP représentent 62 % des offices de tourisme de Nouvelle-Aquitaine en 2025.
  • Les offices de tourisme ruraux avec moins de 11 ETP ont 5,7 ETP en moyenne..
  • Les offices de tourisme ruraux de moins de 11 ETP sont majoritairement de statut publics (SPA, EPIC, SPIC et régie directe) comme le reste des offices de tourisme de la région.
  • 54 % des offices de tourisme ruraux de moins de 11 ETP ne sont pas classés.

Quelques éléments de diagnostic

  • De l’impossible quête d’identité au projet de territoire

Faut-il nécessairement avoir sa Tour Eiffel pour exister. Le tourisme en milieu rural ne doit il pas se baser sur le développement, la structuration et la qualification de l’offre ?

  • Des élus à acculturer

Permettre aux élus de comprendre que le tourisme est un levier de développement économique….quels outils ? comment faire comprendre que l’office de tourisme est le lieu ou la compétence technique est présente ?

  • Des bureaux d’accueil touristique à la réorganisation de l’accueil du public, vers quoi ?

Il faut rester ouvert…c’est un service public, point de ralliement de zones en proie à la désertification…mais le contact est élevé…quelles alternatives?

  • Une organisation interne où règne « l’omnivalence »

Petite équipe qui en général fait un peu tout et n’importe quoi…comment professionnaliser, comment lancer de nouveaux projets? comment prioriser? quelle plue value à ajouter

Propositions du groupe de travail

Le milieu rural a des faiblesses ; il voit peser sur lui des menaces c’est certain. Il a cependant des forces, des atouts considérables et des opportunités à ne pas négliger. Grâce à l’étude de ce contexte, le groupe de travail a pu rédiger quelques propositions que la mona examinera.

 

Une réponse de la mona sera proposée au groupe de travail dans un avenir très proche

Retrouvez le dossier complet ci-dessous.