Emmanuelle, tu peux nous présenter la structure ?
Il s’agit d’un office de tourisme communautaire depuis le 1er janvier 2017. Il est issu de la fusion d’un office de tourisme intercommunal (3 BIT) et d’un office de tourisme communal (1 BIT). Enfin, il couvre cinq communes situées au cœur du BA en rétro-littoral, à mi-chemin entre Arcachon et Lege Cap ferret.
C’est quoi la qualité de vie au travail selon toi ?
Je suis à la tête de ma structure depuis 2005. Depuis, l’office de tourisme s’est transformé en profondeur. Il y a eu des fusions. Nous avons accueillis de nouvelles personnes, d’autres sont partis. Les missions ont énormément changé. Mon rôle de direction a nécessairement évolué.
La perspective d’une nouvelle fusion
En 2016, la perspective d’une nouvelle fusion arrive. C’est à ce moment là, que j’ai réfléchis à la QVT dans ma structure. L’objectif pour moi et de « jouer la transparence et l’écoute pour accompagner au changement les équipes du mieux possible« .
“A ce moment seulement, j’ai réfléchi à la qualité de vie au travail en prenant conscience de l’évolution sociétale et des attentes des collaborateurs, que ce qui « fut n’est plus », que mon exigence d’un travail bien fait n’est pas la même pour tous !
Comment cela s’est mis en oeuvre concrètement ?
Avec l’appui de ma Présidente et du DGS de l’interco, nous avons informé l’équipe de l’avancement de la structuration en leur présentant le projet régulièrement et en leur demandant leurs ressentis. Dans le même temps, nous avons mis en place un certain nombre d’actions. La stratégie et le plan d’actions de la nouvelle politique touristique sont co-construits avec l’équipe. Les réunions d’équipe sont délocalisées chez des prestataires. Et, un masseur intervient en saison pour ceux qui le souhaitent…
« Au-delà d’une démarche de longue haleine, la QVT passe pour moi par des exemples concrets appréciés de l’équipe. »
En 2017, le renforcement de l’équipe lié à la fusion entraîne l’élection de représentants du personnel. Nous avons clairement voulu afficher le fait d’avoir une instante de dialogue ayant pour objectif d’améliorer les conditions de travail quand cela est possible. Nous avons pu mettre en place deux actions concrètes par exemple :
- plus de restriction de congés en été avec l’emploi d’un saisonnier supplémentaire (24h). Une personne volontaire tourne sur les différents sites afin que ses collègues puissent profiter de vacances avec leurs enfants,
- l’aménagement des horaires hors-saison selon les desiderata de chacun en respectant a minima les permanences accueil.
Avec un peu de recul, tu en penses quoi de tout ce travail ?
Une partie des idées est venue collectivement. Ce qui reste compliqué, c’est de faire passer cela aux élus. En effet, mon rôle est d’éveiller les consciences et d’accepter que tout le monde ne le perçoit de la même façon. Aujourd’hui, a problématique est de savoir quelle est la place de chacun au sein de la structure. afin de construire le « nous » ?